Wkbi

Aux4Coins

Dimanche 8 mai 2011 à 1:38

 J'ai toujours cru que j'avais une mémoire visuelle plutôt auditive, et je pense que c'est toujours le cas. Mais une de mes colocataire m'a fait réalisé quelque chose.

Contrairement à la plupart des gens, je n'ai pas apporté de photos de mes amis ou de ma famille. Bon, c'est vrai que si je veux des photos de mes amis j'ai qu'à me servir sur facebook, mais j'ai apporté aucune photo physique. J'ai bien une ou deux vielles vidéos qui trainent au fond de mon ordinateur, mais à part ça rien. Par contre ce que j'ai, et que je n'avais pas réalisé, c'est que j'ai des chansons qui me rappellent ma famille et mes amis. Ou des chansons qui me rappellent des moments particuliers que j'ai en commun avec ces gens. Je ne pensais pas être aussi "sensible" à la musique à vrai dire.



Voilà, c'était la petite pensé du weekend (o/). Je n'ai pas trop le temps de poster plus long en ce moment, j'ai quelques remous que j'essaye de régler au plus vite, mais hopefully tout sera bon d'ici quelques jours (croise les doigts)! Sinon mon stage se passe toujours bien. Un peu dur car je fais des trucs qui ne sont pas forcément dans ma nature on va dire, mais je m'en sort. Promis j'en raconte plus sur ma vie à Sydney dès que mes quelques problèmes seront réglés.



Lundi 25 avril 2011 à 10:38

" La zone de confort est la condition comportementale dans laquelle une personne se trouve dans un état de non-anxiété. Sortir de cette zone de confort engendre donc une anxiété, ce qui provoque du stress et qui a pour conséquence d'améliorer l'aptitude à se concentrer. La zone de performance optimale est la zone dans laquelle la performance d'un individu peut être améliorée et ses compétences peuvent être optimisées. Au-dela de cette zone se trouve la "zone de danger", où la performance diminue rapidement en raison d'une anxiété trop importante.

La zone de confort peut être décrite comme un état mental dans laquelle une personne se créé des frontières, de limites qui sont d'ordre psychologiques. Ces limites procurent un sentiment de sécurité infondé. Pour sortir de cette zone de confort, un individu doit expérimenter des comportements nouveaux et différents et faire l'expérience des réactions et conséquences qui en découlent. Certains pensent que le succès ne peut être atteint que si l'on sort de sa zone de confort de manière régulière, puisque c'est souvent le seul moyen d'obtenir ce que l'on souhaite.
"


[Source : Wikipedia]

 
Je parlais l'autre jour avec mes colocataires et je me suis rendu compte qu'ils étaient tous à peu près dans la même situation quand ils ont décidé de venir en Australie. Soit ils avaient fini leurs études, avaient un travail, et n'étaient pas satisfait avec la tournure routinière que prenait leur vie et voulaient en changer tant que leur jeunesse leur permettait, ou alors ils étaient à un point de leur vie où ils ne savaient pas quoi faire et espéraient, en changeant d'environnement, avoir plus de recul sur eux-mêmes. Le dénominateur commun est le fait qu'ils n'étaient pas satisfait avec leur situation dans leurs pays respectifs. Personnellement, mon cas est assez différent, puis cela fait au moins 2 ans que je sais que j'allais partir à l'étranger, et je le fais dans un contexte particulier avec un minimum de préparation et d'encadrement.

Je me demande combien de personnes ont pensé faire l'expérience de partir vivre à l'étranger (au du moins d'opérer un changement significatif dans leur vie) mais n'ont jamais osé soit par crainte ou alors parce qu'ils se trouvaient toujours des excuses pour ne pas le faire. Je pense qu'ils sont nombreux. En tout cas, c'est l'impression que j'ai quand j'ai vu la réaction des gens quand je leur annonce que je pars à l'étranger. Tous sont unanimes pour dire que c'est génial de faire ce que je fais, mais pourtant on n'est pas nombreux à le faire. La plupart des gens n'osent pas franchir ce mur qui sépare leur zone de confort dans laquelle on se complait et où tout est familier et calme, à la zone dans laquelle où tout est nouveau, où tout nous remet en cause et où l'on doit faire à des situations inédites.

Alors attention, je ne veux pas qu'on croit que je me jette des fleurs parce que je suis parti à l'étranger. Honnêtement, je ne sais pas exactement comment j'ai fait pour me retrouver ici. Parce que quand on y repense, je suis à l'autre bout du monde, loin de tout ce qui m'est familier et habituel, à travailler (pour de vrai) avec une mission commerciale, dont une partie non négligeable implique l'utilisation du téléphone. Je pense que si j'avais su ça il y a 3 ans, j'en aurais eu des sueurs froides. Et j'ai toujours un peu de sueur froide (quand même). Mais qui aurait cru que j'aurais fait un jour? Pas moi. Et probablement pas mon entourage non plus. 

J'ai eu l'idée d'écrire cet article quand je me suis rendu compte à quel point j'étais en train de faire ce que j'ai toujours cru que je n'aurais voulu faire. J'ai toujours été timide (et peureux aussi, il faut le dire), à l'adolescence je me rappelle que ma mère m'avait dit que j'avais une "vie de papy, alors qu'est-ce que ça allait être plus tard" (de toute évidence, pas ce que je suis en train de faire) et qu'une de me punitions avait consisté à devoir sortir chez des amis le samedi (qui se fait punir comme ça???). Je me rappelle aussi de la réaction de mes proches quand je leur ai annoncé que je voulais arrêter le Droit pour faire une école de commerce. Au final, peut être que le fait de croire que je ne voulais pas faire d'école commerce venait plus du fait que je ne m'en sentais pas humainement capable plutôt que du fait que je ne le voulais pas.

J'ai l'impression que rien ne m'a destiné à faire ce que je fais aujourd'hui. Mais même si je ne compte pas devenir commercial plus tard (c'est ce que j'avais dit concernant ce stage, alors je dis ça, hein, mais je me méfie quand même...), je sais que cette expérience ne sera que bénéfique, parce qu'elle va me forcer à faire des choses que je n'aurais jamais fait spontanément. Et il faut l'avouer, je ne suis pas le meilleur quand il s'agit de faire des choses que je n'ai pas envie de faire. En fait, je ne sais toujours pas très bien si l'expérience "out of my comfort zone" est bien du fait qu'elle me pousse, me stimule à me surpasser ou si au final elle pourrait s'avérer négative du fait que je me force à faire quelque chose qui me met mal à l'aise et à laquelle je n'arrive pas à m'habituer.

En tout cas, ce stage ne dure que 4 mois et demi, pour l'instant tout se passe bien, et même s'il s'avère que je ne souhaite pas que ce stage soit représentatif de ce que je veux faire plus tard, 4 mois et demi, c'est pas la mer à boire. Et puis je sais qu'au moins je n'aurai pas de regrets, que j'aurai fait "quelque chose". Quand j'y repenserai plus tard, je serai content d'avoir réussi à le faire, et je pense que je ne verrai que le positif, car j'aurais su aller au-delà de ce dont on me pensait capable, et de ce dont je me pensais moi même être capable.



"Il n'est pas possible de devenir ce que l'on veut en restant ce que l'on est"
Max DePree

"Sortez de votre zone de confort. On ne peut que grandir si l'on est désireux de se sentir mal à l'aise et embarrassé quand on essaye quelque chose de nouveau"
Brian Tracy

Vendredi 22 avril 2011 à 18:14

Weekend de 5 jours cette semaine!

Vendredi et lundi de Pâques et mardi, c'est ANZAC Day (à l'origine, une journée pour commémorer la mémoire des "Australian and New Zealand Army Corps" qui ont combattu ensemble en Turquie pendant la première guère mondiale, et maintenant, pour commémorer la mémoire de tous les soldats australien et néo-zélandais morts au combat).

Du coup, ça fait plein de temps libre, et donc plein de sorties! :) Nouvelles photos sur mon album online. N'hésitez à aller voir sur l'album régulièrement, car je ne pense pas que je vais faire un nouvel article à chaque fois que je vais y rajouter des photos... Hier soir, promenade de haut en bas de George Street by night (la plus longue rue de Sydney qui traverse toute la ville en fait), aujourd'hui, journée plage à Bondi Beach (où j'ai enfin pu tâter de l'eau du Pacifique) même s'il faisait pas super chaud... Demain, journée à Balmain, un quartier de Sydney qui est sympa apparemment... Et puis dimanche ou lundi, on va aller aux Blue Mountains (à l'est de Sydney), donc PLEIN de photos à venir, ça c'est sûr!

Sinon, pendant que j'y pense, bonnes pâques à tous! :)

 
Pour voir les photos, cliquez ICI


http://wkbi.cowblog.fr/images/IMG3108.jpg

Dimanche 17 avril 2011 à 9:12

Le sport en Australie, c'est assez étrange. Bon, en toute honnêteté, je ne suis pas à Sydney depuis assez longtemps pour vraiment avoir eu le temps de pratiquer, mais je parle en terme de ce que j'ai vu à la télé. C'est un peu comme si ils jouaient les mêmes sports qu'en France, mais en différent.

Premier exemple : ce que j'ai bêtement pris pour du basketball (des joueurs (en l'occurrence, joueuses) en shorts longes et maillot sans manche, sur un terrain rectangulaire, couvert de parquet, avec des paniers à chaque extrémité... qu'est ce que ça pouvait être d'autre) est en fait du Netbal. Il s'agirait là, selon les dires de mon colocataire brésilien d'un sport très populaire en Australie bien que pratiqué uniquement par des filles (pourquoi? J'en ai aucune idée). En gros, c'est pareil que le basket ball, à la différence que les joueuses n'ont pas le droit de marcher quand elles ont la balle, et que quand elles se retrouvent dans la zone de panier avec la balle, elles s'arrêtent complètement de jouer, et la fille qui a la balle à genre 5 minutes pour préparer son geste, et en profite bien pour tirer au ralenti, pendant que les joueuses de l'autre équipe ne peuvent qu'agiter nerveusement les bras à 2m de celle qui à la balle (ça a l'air un peu ridicule comme technique de déconcentration, mais apparemment elles ne peuvent faire que ça).

http://wkbi.cowblog.fr/images/netball.jpg
Deuxième exemple : ce que j'ai également bêtement pris pour du rugby, mais là, il m'a fallu un peu plus de temps pour me rendre compte que ce n'était pas du rugby. Ou plutôt le rugby que l'on connait en France. J'ai tout de même eu des soupçons quand j'ai remarqué qu'il n'y avait jamais de mêlé, et que quand un joueur se retrouvait plaqué (beaucoup plus sauvagement que dans le rugby auquel je suis habitué), il se relevait, et donnait un petit coup de pied en arrière avec la balle en direction d'un coéquipier. Alors ça, apparemment, c'est le rugby à 13. Je ne sais pas s'il y a d'autres différences, mais en tout cas, le fait qu'il n'y ait jamais mêlée fait que le jeu bouge beaucoup plus, et que la balle est toujours en mouvement. Ca a l'air plus fatiguant aussi...


Troisième exemple : Alors là, même si ça ressemble TRES fortement au rugby, j'ai quand même repéré rapidement que c'en était pas, rien que par la tête des maillots. Le football australien. Sport fascinant que j'ai encore du mal à bien comprendre... Le terrain est ovale comme le ballon, et il n'y a pas deux poteaux, mais quatre, dont les 2 extérieurs sont plus court. Et puis ils passent leur temps à donner des coups de pieds et envoyer la balle en l'air (principalement en touche)... Bref, je ne comprends pas grand chose, mais c'est décidé, un de ces jours, je vais chercher les règles sur internet...


Et le rugby à 15 dans tout ça? Pas encore vu à la télé... J'ai quand même bien l'impression que le rugby à 13 est plus populaire que le rugby à 15 en Australie. Du coup je me demande si un même joueur ne peut pas jouer au rugby à 13 et à 15 le cas échéant... En tout cas, j'ai prévu d'aller à un match de rugby (à 15, je crois...) avec un de mes colocs dans quelques semaines, histoire de voir à quoi ça ressemble l'ovalie Aussie (= australien. Prononcez "auzi").

Dimanche 17 avril 2011 à 8:34

Ma première semaine de stage s'est achevé, et pour l'instant ça va. J'ai enfin pu découvrir l'entreprise et comprendre de quoi il s'agissait concrètement. Donc en gros, l'entreprise, qui a été renommé "Power International Commerce" dernièrement (parce qu'elle fait de l'import ET de l'export depuis peu) est un grossiste spécialisé dans le commerce de produits alimentaires régionaux (riz à paella, riz pour risotto, eau de rose et d'oranger...), provenant principalement d'Europe et d'Asie.

Ma maitre de stage, Sarah, est plutôt cool même si elle est très pointue sur l'organisation. Cette première semaine était assez cool, parce qu'elle a principalement consisté à m'habituer à mon nouvel environnement, mais demain (lundi 18 avril) les choses sérieuses commencent. Je vais vraiment commencer la partie commerciale de mon stage : appeler des clients potentiels, prendre des rendez vous, envoyer des brochures, en gros, vendre les produits. Ca va pas être facile dans un premier temps, parce que même si j'ai la liste de tous les produits, je ne connais pas la particularité de tous les produits (par exemple, le Riso Della Scala Carnaroli a un goût de noisette qui fait qu'il accompagne très bien les salades et plats froids). Je suis censé connaitre ça pour TOUS les produits, et pour demain... Donc c'est pas gagné!

Sinon j'ai eu droit à ma première expérience des joies de la vie en ville et des transports en commun : mardi matin, après avoir attendu 20 minutes à une station de métro, le conducteur nous annonce que suite à un accident (j'ai pas compris quel accident exactement, mais j'ai compris que c'était un accident), le train ne partira pas de la gare. Génial... Résultat? J'ai du faire le reste du trajet à pied (5km) le plus vite possible, avec mon gros sac de travail, en plein soleil (le soleil Australien est fort! Pour une mystérieuse raison que j'ai du mal à comprendre, il cogne même quand il ne fait qu'un petit 18°C, ce qui explique pourquoi autant de gens vont à la plage le weekend alors qu'on se les gèlerai presque à l'ombre...). Au final, 45 minutes de retard pour mon deuxième jour de travail (ça commence bien), et un client qui a du patienter près d'une heure avant que je lui ouvre finalement la porte du hangar, en sueur.

Ah! Et j'ai enfin réussi à trouver des draps et un oreiller (mais 4 jours plus tard, ça aurait été trop facile de trouver les 2 en même temps). J'aurais jamais cru que ce qui me manquerait en premier en Australie serait un bon vieux Carrefour. Mais bon, je suis allé chercher l'oreiller tellement loin que j'ai dû le transporter avec moi dans les transports en communs australiens, sous le regard étonné et amusé des Sydneysiders (noms des habitants de Sydney, si si...).

Mais bon, l'avantage dans les grandes villes, c'est que les gens n'en sont plus à un bizarrerie près...

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