" La zone de confort est la condition comportementale dans laquelle une personne se trouve dans un état de non-anxiété. Sortir de cette zone de confort engendre donc une anxiété, ce qui provoque du stress et qui a pour conséquence d'améliorer l'aptitude à se concentrer. La zone de performance optimale est la zone dans laquelle la performance d'un individu peut être améliorée et ses compétences peuvent être optimisées. Au-dela de cette zone se trouve la "zone de danger", où la performance diminue rapidement en raison d'une anxiété trop importante.
La zone de confort peut être décrite comme un état mental dans laquelle une personne se créé des frontières, de limites qui sont d'ordre psychologiques. Ces limites procurent un sentiment de sécurité infondé. Pour sortir de cette zone de confort, un individu doit expérimenter des comportements nouveaux et différents et faire l'expérience des réactions et conséquences qui en découlent. Certains pensent que le succès ne peut être atteint que si l'on sort de sa zone de confort de manière régulière, puisque c'est souvent le seul moyen d'obtenir ce que l'on souhaite."
La zone de confort peut être décrite comme un état mental dans laquelle une personne se créé des frontières, de limites qui sont d'ordre psychologiques. Ces limites procurent un sentiment de sécurité infondé. Pour sortir de cette zone de confort, un individu doit expérimenter des comportements nouveaux et différents et faire l'expérience des réactions et conséquences qui en découlent. Certains pensent que le succès ne peut être atteint que si l'on sort de sa zone de confort de manière régulière, puisque c'est souvent le seul moyen d'obtenir ce que l'on souhaite."
[Source : Wikipedia]
Je parlais l'autre jour avec mes colocataires et je me suis rendu compte qu'ils étaient tous à peu près dans la même situation quand ils ont décidé de venir en Australie. Soit ils avaient fini leurs études, avaient un travail, et n'étaient pas satisfait avec la tournure routinière que prenait leur vie et voulaient en changer tant que leur jeunesse leur permettait, ou alors ils étaient à un point de leur vie où ils ne savaient pas quoi faire et espéraient, en changeant d'environnement, avoir plus de recul sur eux-mêmes. Le dénominateur commun est le fait qu'ils n'étaient pas satisfait avec leur situation dans leurs pays respectifs. Personnellement, mon cas est assez différent, puis cela fait au moins 2 ans que je sais que j'allais partir à l'étranger, et je le fais dans un contexte particulier avec un minimum de préparation et d'encadrement.Je me demande combien de personnes ont pensé faire l'expérience de partir vivre à l'étranger (au du moins d'opérer un changement significatif dans leur vie) mais n'ont jamais osé soit par crainte ou alors parce qu'ils se trouvaient toujours des excuses pour ne pas le faire. Je pense qu'ils sont nombreux. En tout cas, c'est l'impression que j'ai quand j'ai vu la réaction des gens quand je leur annonce que je pars à l'étranger. Tous sont unanimes pour dire que c'est génial de faire ce que je fais, mais pourtant on n'est pas nombreux à le faire. La plupart des gens n'osent pas franchir ce mur qui sépare leur zone de confort dans laquelle on se complait et où tout est familier et calme, à la zone dans laquelle où tout est nouveau, où tout nous remet en cause et où l'on doit faire à des situations inédites.
Alors attention, je ne veux pas qu'on croit que je me jette des fleurs parce que je suis parti à l'étranger. Honnêtement, je ne sais pas exactement comment j'ai fait pour me retrouver ici. Parce que quand on y repense, je suis à l'autre bout du monde, loin de tout ce qui m'est familier et habituel, à travailler (pour de vrai) avec une mission commerciale, dont une partie non négligeable implique l'utilisation du téléphone. Je pense que si j'avais su ça il y a 3 ans, j'en aurais eu des sueurs froides. Et j'ai toujours un peu de sueur froide (quand même). Mais qui aurait cru que j'aurais fait un jour? Pas moi. Et probablement pas mon entourage non plus.
J'ai eu l'idée d'écrire cet article quand je me suis rendu compte à quel point j'étais en train de faire ce que j'ai toujours cru que je n'aurais voulu faire. J'ai toujours été timide (et peureux aussi, il faut le dire), à l'adolescence je me rappelle que ma mère m'avait dit que j'avais une "vie de papy, alors qu'est-ce que ça allait être plus tard" (de toute évidence, pas ce que je suis en train de faire) et qu'une de me punitions avait consisté à devoir sortir chez des amis le samedi (qui se fait punir comme ça???). Je me rappelle aussi de la réaction de mes proches quand je leur ai annoncé que je voulais arrêter le Droit pour faire une école de commerce. Au final, peut être que le fait de croire que je ne voulais pas faire d'école commerce venait plus du fait que je ne m'en sentais pas humainement capable plutôt que du fait que je ne le voulais pas.
J'ai l'impression que rien ne m'a destiné à faire ce que je fais aujourd'hui. Mais même si je ne compte pas devenir commercial plus tard (c'est ce que j'avais dit concernant ce stage, alors je dis ça, hein, mais je me méfie quand même...), je sais que cette expérience ne sera que bénéfique, parce qu'elle va me forcer à faire des choses que je n'aurais jamais fait spontanément. Et il faut l'avouer, je ne suis pas le meilleur quand il s'agit de faire des choses que je n'ai pas envie de faire. En fait, je ne sais toujours pas très bien si l'expérience "out of my comfort zone" est bien du fait qu'elle me pousse, me stimule à me surpasser ou si au final elle pourrait s'avérer négative du fait que je me force à faire quelque chose qui me met mal à l'aise et à laquelle je n'arrive pas à m'habituer.
En tout cas, ce stage ne dure que 4 mois et demi, pour l'instant tout se passe bien, et même s'il s'avère que je ne souhaite pas que ce stage soit représentatif de ce que je veux faire plus tard, 4 mois et demi, c'est pas la mer à boire. Et puis je sais qu'au moins je n'aurai pas de regrets, que j'aurai fait "quelque chose". Quand j'y repenserai plus tard, je serai content d'avoir réussi à le faire, et je pense que je ne verrai que le positif, car j'aurais su aller au-delà de ce dont on me pensait capable, et de ce dont je me pensais moi même être capable.
"Il n'est pas possible de devenir ce que l'on veut en restant ce que l'on est"
Max DePree
Max DePree
"Sortez de votre zone de confort. On ne peut que grandir si l'on est désireux de se sentir mal à l'aise et embarrassé quand on essaye quelque chose de nouveau"
Brian Tracy