Wkbi

Aux4Coins

Dimanche 18 septembre 2011 à 10:03

Ça va faire maintenant 6 jours que je suis arrivé dans la "ville du lion" et déjà je peux déjà dire que Singapour est une ville bien différente de Sydney ou de n'importe quel autre ville française.

Lundi, arrivé dans l'auberge de jeunesse que j'avais réservé à l'avance. Je ne devais avoir que 400m à faire en zone "hostile" (comprenez 'endroit non-climatisé') mais quand on a une valise de 25kg et 2 sacs à dos en plus, il n'en faut vraiment pas plus pour être en nage. La dame de la réception a du avoir tellement pitié de moi et de mon t-shirt trempé qu'elle m'a offert un verre d'eau avant même que je ne paye quoi que ce soit. Étant arrivé sur les coups de 9h et n'ayant ma chambre à disponibilité qu'à partir de 14h, je décide, plein de bonne volonté, de partir dans la ville pour m'occuper du traditionnel combo de l'expatrié : appartement/téléphone/banque. Je me suis malheureusement rendu compte après moultes marches et déambulations que je ne pouvais ni ouvrir de compte en banque ni avoir de téléphone tant que je ne détenait pas mon Student Pass (mon visa étudiant en quelque sorte). Donc retour à l'auberge pour me reposer et pour contacter mon contact de l'école pour obtenir mon Student Pass le plus rapidement possible. Et là, surprise! Afin de valider ma demande de visa, il faut que je passe une radio des poumons et fasse un test VIH! Je n'étais pas du tout au courant, mais bon.

 

Le reste de la semaine a majorité ressemblé à toute première semaine dans une nouvelle ville : recherche d'appartement (appartement trouvé après pas mal de péripéties, photos à venir), passage par le centre médical pour les check-up, abonnement pour les transports en commun, passage par l'école pour signer mon contrat et prendre mes empreintes digitales (si, si, nécessaire pour pointer à l'école), etc... Dans le peu de temps libre, j'ai visité en coup de vent certaines parties de la ville : Orchard Road (fourmilières de centre commerciaux), Raffles Place (centre d'affaires), Little India (qui ressemble vraiment à l'Inde! Photos à venir). D'ailleurs mon appartement est situé tout près de Little India, mais ça, ça sera un autre article.

À l'heure qu'il est, il est 15h45 dimanche 18 septembre (jour spécial!) et je m'apprête à m'en aller à Clarke Quay (lieu avec plein de restaurants/bars fréquenté principalement par des expatriés occidentaux) pour regarder le match de la coupe du monde (que 4h de décalage horaire, si c'est pas pratique!). En attendant, voilà une photo de la chambre dans laquelle je suis resté pendant les premières nuits. Il ne vaut pas être claustrophobe!



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Dimanche 3 juillet 2011 à 16:43

Mon blog est arrivé dans la période critique de tout blog. Celle où l'inspiration du début laisse place à la routine. Ça fait un baille que je n'ai rien posté de nouveau et à en croire mes statistiques, il n'y a plus grand monde qui me suis (il faudrait que ce blog sois vivant pour qu'on me suive, en effet...).

Bref, que dire? Je suis à peu près à la moitié de mon séjour en Australie. En fait, un peu plus de la moitié (la moitié pile étant le 13 juin). Que se passe-t-il de neuf? Pas grand chose. J'ai vraiment bien pris mes repères au travail, maintenant j'ai vraiment l'impression de servir à quelque chose! Mon travail a finalement porté ses fruits puisque j'ai commencé à apporter de nouveaux clients à l'entreprise. Puis le téléphone ne me parait plus si effrayant que ça, même si je doute qu'un jour je puisse y être complètement à l'aise.

Sinon j'aime toujours autant Sydney et les australiens. Quand j'y pense, je me dis que vivre et travailler (pour de vrai, avec un SALAIRE cette fois-ci!) dans une ville comme Sydney, c'est vraiment quelque chose qui pourrait être bien. Le seul problème avec cette ville, c'est que c'est vraiment loin de la France. Et ça se sent. Autant que je m'imagine après mes études je ne me vois pas travailler en France, autant je ne me vois pas vivre aussi loin, dans un endroit où il faut 30 heures de voyage pour atteindre Paris. Le pied, se serait que Sydney soit... Sur la côte est de l'Amérique du Nord. Ça serait parfait! Mais on ne peut pas tout avoir. Et peut être que ce qui rend Sydney si différente c'est qu'elle est situé si loin, et que les mêmes gens, dans la même ville, avec le même contexte économique, mais situé ailleurs, ça ne rendrait pas le même résultat.

Je me suis rendu compte à quel point je me plaisais ici surtout quand j'ai raccompagné les parents à l'aéroport. Ma maitre de stage m'a gracieusement donné mon lundi pour passer la dernière journée que les parents étaient là et du coup je les ai accompagné à l'aéroport. Et même si ce n'était pas moi qui partais, le fait de faire la queue pour enregistrer leur bagage, le fait de remplir le coupon d'information (non je n'ai jamais commis d'acte terroriste!!!) à la place des parents (parce que c'est tout en anglais) et cetera, j'ai eu l'impression que c'était MOI qui était sur le point de quitter l'Australie pour de bon. Et j'ai pas du tout ressenti ça bien. Sur tout le trajet du retour, je me sentais mal. Comme si j'avais gouté à quelque chose d'inéluctable mais que je redoutais, et que je ne savais pas encore à quel point j'allais le redouter. J'ai vraiment eu un coup de "moins bien" à ce moment là. Certes, le fait que les parents partent n'arrangeait rien, mais je n'arrivais pas à me sortir de la tête que dans 2 mois, ça allait être moi qui allait partir. Parce que pour le moment, je ne veux pas partir.

Alors voilà, je l'avoue : je suis tombé sous le charme de Sydney! Je m'entends super bien avec mes colocataires, je me suis fait des amis que je reverrai même après mon départ, j'ai un rythme de vie équilibré entre travail et temps libre, j'ai pris de nouvelles bonnes habitudes, j'apprends même à diversifier mes talents culinaires (disons le franchement, j'en avais AUCUN, faute d'avoir vraiment essayé). Je ne sais pas si ça va durer, ou si c'est aussi du au fait que je sais que cette expérience touchera bientôt à sa fin, mais j'ai quand même l'impression de me sentir plus épanoui ici qu'en France. Mieux dans ma tête en tout cas. Après, peut être que tout ça n'est pas due au fait que je sois en Australie, mais plus au fait que je suis en train de vivre une expérience qui fait grandir, auquel cas ça sera quelque chose que je rapporterais avec moi dans mes bagages, et qui n'est pas propre à Sydney. En tout ça c'est tout ce que j'espère...

Encore une fois désolé de ne pas avoir posté dernièrement, mais je suis vraiment occupé en ce moment, et même quand j'ai du temps de libre, je n'ai pas forcément eu la tête à me poser devant mon écran et écrire un roman. En tout cas, pour la peine, voici mon oeuvre du weekend : des émincés de poulets aux poivrons sauce curry. Alors oui, j'avoue, recette que j'ai complètement piqué à maman, mais si je veux m'améliorer en cuisine, il faut commencer par là! "Transmission intergénérationnelle du savoir" comme dirait ma colocataire chinoise. Ça doit être ça. Sauf qu'il a fallu que je sois à l'autre bout de la terre pour que je commence à m'y mettre.


http://wkbi.cowblog.fr/images/IMG3466.jpg

Dimanche 29 mai 2011 à 17:58

Récemment, j'ai été amené à faire un parallèle entre l'Homme et la nature. Si l'on sait qu'un certain type de faune et de flore ne peut exister que dans un certain environnement qui leur est favorable, l'Homme lui, a su à peu près s'adapter à toute les conditions climatiques. Pourtant je me demande si l'on n'est pas inconsciemment influencé par la redondance des événements cycliques auxquels on est habitué.

Bon, en gros, je me demande si l'explication au faut que je sois tombé malade aussi rapidement et au premier coup de froid ne serait pas lié au fait que ce même coup de froid a eu lieu à quelques jours du mois de juin. En effet, peut-être qu'après un hiver en France, mon corps (inconsciemment, de toute évidence!) s'attendait à recevoir un peu de chaleur post-printanière et s'est au final pris une bonne claque d'hiver austral.

Passons. J'ai eu un drôle de sentiment en me rendant au travail vendredi dernier, après avoir passé mon jeudi à renifler, éternuer, re-renifler, avaler des Rhinadvil, me moucher, faire la sieste étalé comme une loque flétrie sur le canapé du salon, me réveiller en sursaut avec un rouleau compresseur sur la tête au milieu de monticules de sopalins usés (je n'avais pas de mouchoirs) aussi frais qu'un poisson pané dans une friteuse, sous le regard peu compatissant mais plutôt amusé de mes colocataires à la vue de ma tête de déterré. Ils n'ont pas eu besoin de me demander comment s'était passé ma journée, ma tête parlait d'elle même. Bref! Je ne sais pas si c'est le fait d'enfin sortir de l'appartement et de respirer l'air frais (froid), mais j'étais étonnement de bonne humeur ce matin là. Pourtant, ma maitre de stage, prise de pitié pour mon état de santé, est allé m'acheter une tartelette à la fraise et une baguette de pain. Ça laisse imaginer dans quel état j'étais encore. D'ailleurs, c'était très gentil de sa part, je ne vais VRAIMENT pas me plaindre, mais offrir de la nourriture dont la rareté et le seul fait d'évoquer le nom provoque une surproduction salivaire à quelqu'un qui a le nez bouché : moyen...

Ce n'est que plus tard dans à la fin de la journée que j'ai compris ce qui me mettait de bonne humeur : j'avais passé les trois dernières heures avec des chansons de Noël dans la tête! Alors voilà, l'avantage de vivre à l'étranger, c'est qu'on en apprend tous les jours sur soi même, mais celle là, je ne l'attendais pas. Mon inconscient se croit en décembre, et est probablement heureux à l'idée de mon anniversaire et de Noël qui approchent. Grosse désillusion pour mon inconscient par contre. Ça peut paraitre difficile à croire pour ceux qui ne vivent pas ce que je vis, mais à plusieurs reprises ce weekend, l'envie de décorer un sapin de Noël m'a traversé l'esprit. Seulement voilà, on est en mai quoi... C'est pas vraiment le moment de penser à ça.

Ça m'a rappelé le fait que Sarah (ma maitre de stage) m'avait expliqué que chaque année elle faisait une offre promotionnelle en Avril pour de la décoration de table sur le thème de Noël, parce que les australiens ont ce qu'ils appellent " Christmas un July" (Noël en juillet). Quand j'ai entendu ça la première fois, j'ai ri intérieurement. Mais cette pratique est assez courante, surtout dans les états de la Nouvelle Galle du Sud (Sydney), du Victoria (Melbourne) et de la Tasmanie (l'île au sud de l'Australie qu'on oublie tout le temps). En effet, le climat tempéré de ces régions fait qu'il y fait en juillet/aout un temps similaire à un hiver très doux sur la côte d'azur en France (froid, mais pas trop trop non plus... Il ne neige jamais par exemple). Du coup, certains australiens, en tout cas ceux qui associent Noël avec le froid, fêtent Noël à 5 mois avant le reste du monde. Plutôt étrange quand on sait que Noël est d'abord associé en théorie avec une date et pas une saison. Mais pour les australiens qui ont vécu à l'étranger ou les australiens d'origine étrangères (grosso modo 95% des australiens), je peux comprendre qu'ils y associent le froid.

Du coup, il n'y a peut être pas de décoration de Noël dans les rues de Sydney, mais il y un son & lumière & idées (???) en ce moment. Ça s'appelle Vivid, et ça dure deux semaines. Ca rend des trucs sympa! J'ai mis de nouvelles photos que j'ai prises ce weekend dudit événement, notamment l'illumination de l'opéra de Sydney (je sais, moi aussi j'ai l'impression que je ne prends que ça en photo), c'est plutôt cool. J'ai aussi mis dans l'album en exclusivité picassa des photos de mon lieu de travail (que j'ai pris pendant que Sarah était parti à la banque...). Je doute que ça intéresse grand monde, mais si ça intéresse quelqu'un, ça sera sur ce blog. Aussi, je vais essayer de mettre une vidéo de l'animation faite sur la façade de la médiathèque de Sydney. Le rendu est sympa, même si je n'ai pas enregistré la parti la plus cool, mais ça, c'est la faute à mon appareil photo qui a décidé d'avoir ses batteries vides à ce moment là. Nevermind!

L'album photo ------------------> ICI

Mercredi 18 mai 2011 à 16:41

Petite mise à jour pour vous annoncer de nouvelles photos sur mon album Picasa!! Bon, pour ceux qui me suivent sur facebook, rien de nouveaux sous les tropiques car je les ai déjà posté il y a quelques jours sur mon profil, mais il faut bien penser à ceux qui ne sont pas sur le plus grand réseau virtuel mondial...

Aussi j'en profite pour annoncer que je me suis fait plaisir et que je vais aller voir Kylie Minogue en concert le 7 juin, plus un concert de musique classique à l'opéra de Sydney avec les parents le 14 juin, et j'ai acheté un billet pour le match de rugby Australie-Afrique du Sud le 23 juillet pour le tri-nation en marge de la coupe du monde en Septembre! Pour résumer : trois soirées, trois ambiances... très différentes! ^^

Pour voir les photos, cliquez ICI

Mardi 10 mai 2011 à 12:21

Vendre au téléphone, ce n'est pas la chose la plus évidente, surtout quand c'est dans une autre langue, et qui plus est quand on a une légère tendance à détester le téléphone. Mais l'Australie n'arrange pas les choses. Malgré son évidente influence britannique, certains lieux (beaucoup en fait) ont gardé leur nom d'origine, attribué par les aborigènes avant que les blancs viennent foutre le bordel.

D'ailleurs, en parlant de ça, si vous cherchez des aborigènes à Sydney, sachez qu'ils sont soit en train de jouer du didgeridoo dans les lieux bondés de touristes en mal de folklore australien dans une ville ultra-moderne plus peuplé d'immigrants que d'australiens, ou alors ils sont dans la rue en train de faire la manche. La situation des aborigènes est similaire à celle des roms en France. Ils vivent reclus dans leur culture (peut-on les blamer quand on sait que le colon européen s'est ramené un jour et leur a tout pris?), en communauté, en marge de la société, dans une certaine misère et en étant mal vu par le reste de la société. Bon par contre, la différence avec les roms, c'est que les aborigènes étaient là avant tout autre groupe ethnique actuellement présent sur le sol australien...

Bref, je digresse! En tout cas, pour conclure cette digression, j'ai été très surpris d'entendre des australiens me dirent qu'ils trouvaient leur pays très raciste, surtout quand on voit la diversité ethnique à Sydney, et même parmi les gens en costume-cravatte/tailleur qui se rendent travailler dans les multinationales du CBD de Sydney. Mais encore une fois, Sydney n'est pas vraiment représentative du reste de l'Australie (il faut froid! J'en ai marre, et on est qu'en Mai! D'ailleurs j'ai arrêté de regarder la météo en France parce que ça me déprimait). FIN DE DIGRESSION!


Même si je progresse au téléphone, j'ai toujours un peu de mal lorsqu'il s'agit de prendre en note une adresse. Qui plus est quand le nom de la rue/quartier/ville est d'origine aborigène. Petit exemple de mes mésaventures téléphoniques :



Moi: "A quelle adresse je peux envoyer la document sur notre nouvelle gamme de produit?"
[je dis ça en anglais normalement, mais pour que tout le monde comprenne, on va faire comme si les australiens parlaient français]

L'espéré futur client: "Envoyez la à 396 Georges Street, ?ou?ou?ou?ou"

Moi: "... .... Pardonnez moi, mais je ne suis pas sur d'avoir compris le nom du quartier..."

L'espéré futur client: "wou?ou?mou?ou"
[y'a du progrès! Deux consommes en plus!]


Moi: "wou ou mou ou?"

L'espéré futur client: "Exactement! Adressez le courrier à John"

Moi: "vous épelez ça comm..."

L'espéré futur client: "Bonne journée, au revoir"

Moi: "... ... ... ..." 0o' (et merde...)



Après avoir cherché quel endroit en Australie pouvait bien s'appeler Woo-oomoo-oo/Woomoo/Woohoomoo/etc sur google maps pendant plus d'un quart d'heure (faut pas que ma maitre de stage le sachee, mais je perds un temps fou à essayer de comprendre ce qu'on m'a dit au téléphone et à retrouver les bonnes informations que je n'ai pas comprises. Sérieusement, quel professionnel donne son adresse email personnelle à un fournisseur quand celle-ci s'écrit "glmrrtt-tpg_boy733@bigpond.com.au"? Faut pas s'étonner que vous ne receviez jamais d'emails, Monsieur! Surtout les miens...). Au final, j'ai demandé à ma chef qui a tout de suite résolu le mystère. Woolloomooloo : quartier intérieur de Sydney, à l'est de la City. Mais s'il n'y avait que cet exemple encore, mais non! Les australiens discriminent peut être les indigènes, mais ils A-DO-RENT leur nom de lieux.

- Woollahra
- Woolongong
- Dee Why
- Kirribillii
- Currabubula
- Baan Baa
- Warrnambool
- Cobbadah
- Pallamallawa
- Collanerebribah (sérieusement?!)
- ... et y'en des tonnes d'autre

Je sais, je sais. On se croirait au fin fond de la Thailande, mais non, c'est l'Australie :)

Après, y'a les noms de villes/quartiers qui sonnent étrangement familiers et qui te mettent le doute au point de te demander si tu n'aurais pas glissé un code téléphonique international par accident quand tu as tapé le numéro:

- Newcastle
- Toronto
- Dublin
- Liverpool
- Montpelier
- Vaucluse
- ...


Du coup, c'est peut être vrai que je ne vais pas pouvoir beaucoup sortir de Sydney pendant ces 5 mois, mais au moins j'aurais indéniablement amélioré mes connaissances en géographie australienne!

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